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Éise Fitte-Duval a pu se rendre à Diourbel où il n’existe pas de centre d’hébergemement ni de point d’écoute pour les survivantes de VBG. Elle y a rencontré une badjènou gokh « Badjène Lalla » qui, avec les autres Badjènou Gokh, travaillent en collaboration avec les centres de santé pour combler ce vide.

RégionDiourbelAnnée2023Artiste visuelleElise Fitte-DuvalPromoteurLASPADPartenaireCRDIPlusVisite virtuelleShare

À propos

Je suis obligée d’utiliser mes propres moyens pour accompagner ces femmes.

Badjène Lalla

À défaut de centres d’hébergement comme dans d’autres régions du Sénégal, les centres de santé de Diourbel s’appuient sur les Badjènou Gokh pour sensibiliser sur la santé de la reproduction car la plupart des jeunes femmes et jeunes filles en détresse, refusent de se rendre dans les centres de santé.

Nous sommes à côté des populations surtout pour accompagner les femmes et jeunes filles enceintes en détresse.

Souvent, elles ne veulent pas aller dans les centres de santé. Elles se cachent jusqu’au dernier moment. Je suis obligée d’utiliser mes propres moyens pour accompagner ces femmes.

J’ai eu une fois le cas d’une jeune fille attendant des jumeaux dont l’un arrivait en position de siège. Elle est venue à la maison et pleurait sans cesse […]. J’ai commencé à faire des causeries pour sensibiliser les populations de cette localité et actuellement toutes les femmes vont au centre de santé.

Badjène Lalla Kane – 65 ans – Badjènou Gokh depuis 2009